Certains comportements observés chez les enfants victimes de cyberintimidation incluent le changement sur le plan de leurs habitudes en matière de temps d’écran (éviter soudainement d’utiliser son appareil mobile ou ne plus du tout le lâcher). Ils peuvent sembler bouleversés ou frustrés après avoir reçu un courriel ou un texto ou après avoir consulté les réseaux sociaux. Ils se font parfois plus discrets au sujet de leurs activités en ligne et trouvent le moyen d’éviter les sorties familiales ou entre amis.
D’autres signes communs incluent la perte d’appétit, la difficulté à dormir, le refus d’aller à l’école, l’accumulation de retards quant aux travaux scolaires.
Certains indices peuvent également être relevés dans leur appareil : profils et comptes sociaux supprimés, nombre croissant de textos et de courriels, ou des numéros de téléphone et des adresses courriel bloqués.
Au Conseil scolaire de district catholique de l'Est ontarien (CSDCEO), plusieurs stratégies sont en place dans le but de prévenir toute forme d’intimidation. Par exemple, dès l’élémentaire, votre enfant apprend ce que signifie « avoir un comportement respectueux » grâce à l’approche PCI (prévention du comportement intimidant). À l’intermédiaire et au secondaire, le programme « S’attendre au respect » permet aux élèves d’acquérir les compétences nécessaires pour, entre autres, reconnaître une relation saine et une relation malsaine, prendre des décisions réfléchies et agir positivement s’ils sont témoins d’intimidation.
Selon les sondages menés auprès des élèves, des parents et des membres du personnel du CSDCEO en 2011, 2013, 2015 et 2017, le nombre de cibles et de témoins de comportements intimidants et de cyberintimidation dans nos écoles est à la baisse.
Ignorer les commentaires. Ne pas riposter ;
Conserver des preuves ;
Parler à quelqu’un ;
Bloquer le cyber intimidateur ;
Communiquer avec les services policiers s’il s’agit de harcèlement ou de menaces physiques en ligne.
Prêtez l’oreille, offrez vos conseils et informez-vous régulièrement auprès de votre enfant afin de savoir si l’intimidation a cessé ou si la situation semble s’améliorer. Ne lui interdisez pas d’utiliser son téléphone ou sa tablette ou d’aller dans les réseaux sociaux ; ce serait le punir alors qu’il se sent déjà victime d’injustice.
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